Quimper - 02 Juin
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Flore
Faveyrial embarquera pour un mois de mission humanitaire le 30
juin. | Ouest-France
Du
30 juin au 1er août, Flore Faveyrial quittera sa Cornouaille pour passer un
mois auprès des enfants des rues de Manille.
« Ça fait deux, trois
ans que je pense sérieusement à partir en mission humanitaire », estime Flore Faveyrial. À 21 ans, sa licence
de psychologie en poche, la Quimpéroise s'apprête à s'envoler pour Manille.
Décollage le 30 juin pour un mois dans la capitale des Philippines.
Là-bas, Flore
travaillera dans un RAC (Reception and action center), un abri pour les enfants
des rues. « À Manille, un couvre-feu a été instauré entre 21 h et 5 h du matin, explique-t-elle. Si des enfants des rues sont découverts par la
police, ils sont placés dans ce RAC, créé par la Fondation Virlanie. » La mission de la jeune Quimpéroise dans ce
centre : « leur redonner le sourire » cinq jours par semaine. C'est le slogan de la
fondation « et ça va devenir le mien ».
Le soir, Flore sera
logée dans une des treize maisons de la Fondation, en immersion avec des
enfants sorties du RAC. À chaque maison sa particularité, celle qui abritera
Flore logera également des jeunes filles qui ont été abusées sexuellement. « C'est vrai que je serai confrontée à un
milieu dur et ça me fait un peu peur mais je n'y vais pas pour moi », explique-t-elle. « Le plus dur je pense, c'est quand je
rentrerai et que je ne pourrai plus les aider. »
Pendant un mois, Flore
sera logée, nourrie et blanchie par la fondation, le billet d'avion de 762 €
restant à sa charge. « Mais j'attends la réponse du Conseil général pour obtenir une
aide », précise-t-elle. Car
le Département peut aider les jeunes mobilisés sur un projet de mobilité
internationale à raison de 40 € par semaine (480 € d'aides au maximum), si le
projet dure pendant plus de deux semaines.
Pour s'y préparer,
Flore a eu six mois. « C'était une amie de la fac de Rennes qui m'avait parlé de
cette mission, j'ai envoyé ma demande en décembre et reçu une réponse dès
janvier », se souvient-elle.
Après s'être renseignée sur son futur environnement et avoir mis à jour ses
vaccins, il ne reste plus à Flore qu'à faire ses valises pour passer un mois au
rythme des enfants des rues.
Louise CALEDEC.
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