C’est le slogan de Virlanie :
PHIL - VIRLANIE TOP 3 :
Mes 3 plus grandes émotions à Virlanie !
(Malgré le travail de recherche, je sais qu'il reste encore ques erreurs dans cet article ... je ne crois pas qu'elles sont "importantes" ... évidemment, je les corrigerai).
·
Visite d’une
maman à ses enfants :
Tous les midis,
je partage mon dejeuner avec enfants et personnel de la maison MPCC (Marco Polo Care Center) c'est un GRAND MOMENT ! apres 4h30 derriere mon ordinateur .. etre en contract avec les enfants, c'est T. Agreable !
Dans
cette maison nous avons une 20-aine d’enfants de 3 à 6 ans, repartis 10 filles
– 10 garçons.
Tous ces enfants vont à l'école, les voila en uniforme !
Beaucoup d’entre-eux arrivent directement du RAC, ce "fameux" centre où les enfants de la rue sont mis lorsqu’ils sont ramassés errants dans la rue après 22h.
De temps
en temps (il semble, lorsqu’il y a trop d’enfants), la direction transfère des enfants à Virlanie (vous le savez, nous sommes présents
quotidiennement par un programme d’activités).
Un jour,
à midi, j’arrive pour manger sous le préau, je me mets à table, et en face de
moi, une maman, assise tient chaleureusement sa fille dans ses bras et son fils
est, lui aussi tendrement à ses cotes….
Cette
maman rend visite à ses enfants.
Pour
pouvoir récupérer ses enfants, je crois avoir compris qu’il faut que les
parents justifient d’une maison et de revenus réguliers. Sans doute, ce n’est
pas le cas pour cette famille, voila pourquoi les enfants restent chez nous.
Cette
séance de câlins entre la maman et ses enfants, pendant mon repas de midi est
très émouvante : ils ne disent pas grand-chose, ils sont bien installés
ils apprécient cet instant magique !
·
Visite à Maryleen
et Mary-Cristy, 2 étudiantes parrainées.
Nous
étions, David, mon ami et moi, avec Helen, au cours de son voyage annuel, en
Province de Bicol pour les enfants parrainés du programme de retour en
Province.
Helen
veut savoir comment cette année universitaire se passe, et aussi récupérer les
cartes qu’elle doit envoyer aux parrains.
Leurs
parents étaient, il y a quelques années, dans le bidonville de Payatas. Ils ont
choisi le retour dans leur village :
C’est
pour chacun : parents, enfants, Virlanie, un véritable défi :
-
Les parents ont
compris que leur vie dans le bidonville ne pouvait pas s’améliorer … et
pourtant comment trouver des revenus pour :
o
Vivre dans leur
village situé au milieu de cette petite ile BURIAS ?
o
Rembourser le terrain
et la maison ?
-
Les enfants n’ont
jamais vécu là-bas, et peut-être ne parlent pas le Bicol ?
-
Virlanie a mis le
programme en place :
o
Achat du terrain pour
la maison familiale,
o
Construction de la
maison : 5x4 = 20m2
o
Déménagement de la
famille,
o
Virlanie fournit un
carabao
o
Parrainage d’un enfant
par famille
Nous
sommes allés dans le village, avons été reçu par les familles dans leur maison,
Les
jeunes filles parrainées par Virlanie sont maintenant grandes, elles ne sont plus au village mais déjà
depuis plusieurs années à l’université !
A
l’université de Pili, Camarines Sur, Région de Bicol, Philippines,
Central Bicol State University of Agriculture (CBSUA)
Aujourd’hui,
nous arrivons en bus et allons rendre visite dans leur logement d’étudiant.
Nous
sommes reçus par ces demoiselles, il est midi, le déjeuner est prêt !
Quelle émotion
pour moi de voir ces belles jeunes filles comme les autres
souriantes !
Je
réalise que sans Virlanie, sans le système de parrainage, jamais ces jeunes
filles n’auraient vécues, comme les autres jeunes filles de leur âge, cette vie
d’étudiante !
·
La fête de
graduation à « maison de l’envol » :
3 jeunes
adultes de Virlanie ont terminé leurs études ! Aujourd’hui, je suis à
Makati, ce n’est pas loin de l’office, invité à la fête de graduation de ces
étudiants. Ces jeunes ont fait leur stage de fin d’études et ont trouvé du
travail.
Conclusion
(car c’est une véritable conclusion), le programme de soutien de Virlanie va
s’arrêter.
A cette
occasion, l’Assistante Sociale du programme a organisé une fête dans la maison
qui s’appelle : Weanning Home traduit par maison de l’envol.
Nous
n’avons pas ces grandes cérémonies : « fêtes de graduation » en
France[1].
Ces
cérémonies pleines d’émotions : de joies, d’éclats de rire,
d’applaudissements, mais aussi, à cause de l’intensité quelques
larmes (parfois, beaucoup de larmes ...).
A
l’éducation nationale, j’étais fonctionnaire de l’EN, j’ai entendu certaines
personnes parler d’instaurer une cérémonie de fin d’études … Je ne sais pas
pour quelle raison cela n’existe pas. Cependant :
A
l’ENS-ULM, dans la cour carrée, appelée cour aux
Ernests, la personne responsable des
Etudes, annonce au micro un par un le nom des étudiants qui ont réussi ce
fameux concours d’entrée, par ordre de mérite. Ce n’est pas aussi intense que
dans les pays de culture anglaise, mais c’est déjà très émouvant !
Je pense
que certains enfants interdisent à leurs parents de venir … ne sachant pas
quelle sera le résultat et donc, quelle sera leur réaction …
Dans les
pays de tradition anglaise et donc aussi ici, aux Philippines, la cérémonie de
graduation est toujours d’actualité et très populaire.
A cette
occasion, les élèves portent un costume précis academic dress (a gown (robe) with a separate hood : square
academic cap), sont
regroupés dans la cour de l’établissement, les officiels paradent fièrement sur
une estrade. Tout cela en affichant les couleurs de l’Etablissement : discours,
etc. …
Les
parents, les anciens élèves, les sponsors, un peu en retrait, assistent eux
aussi très émus (peut-être davantage que les étudiants) !
Dans la
maison le l’envol, cette célébration se passe ainsi (le programme nous a
été distribué) :
- Une prière ouvre la cérémonie, c’est un des jeunes adultes de la maison qui la dirige,
- Plusieurs personnes de Virlanie vont faire un petit discours : la vice-présidente de Virlanie, l’assistante sociale du programme etc. …
- Puis vient le tour de l’une des camarades … elle est tellement émue, que les mots restent bloqués dans la bouche … il me semble difficile de la laisser ainsi … ne pas arriver à parler devant l’assistance … mais personne ne rompt le silence … cette demoiselle à 3 ou 4 reprises va tenter de recommencer. Mais très vite elle est bloquée … les mots refusent de sortir …
- Enfin,
chacun des 3 jeunes adultes va prendre la parole pour un discours de 15 minutes
chacun.
L’un d’entre-eux est lui aussi tellement ému, qu’il pleure, mais courageusement continue de parler en même temps … - Ces discours sont clos par une prière.
- Alors un snack nous est proposé. – et la fête peut commencer !
Evidemment,
et c’est pour CETTE GRANDE CEREMONIE que nous sommes présents, tous nous comprenons, voulons
partager cette émotion … sans Virlanie,
ces enfants, ils le savent bien, n’auraient pu accéder à ces études
supérieures. Cette formation diplômante, ce stage en entreprise, le travail qu’ils
ont décroché, c’est l’un des défis que Dominique c’était fixé en mettant en
place cette fondation, c’est l’objectif partagé par tous les membres de
Virlanie, qu’ils soient travailleurs ou bénévoles !
Bravo !
Virlanie fête sa 22e année
d’existence, ces 3 enfants qui ont presque 22 ans, ne sont-ils pas des enfants
de Virlanie ?
Bon
Anniversaire !